Les Valenciennois ont connu toutes les peines du monde pour s’imposer face à une belle formation bordelaise. Au final, ils s’en sortent avec un succès (3-2) pas forcément mérité.

« Cette rencontre, Bordeaux ne méritait pas de la perdre…» Joueurs, staff et spectateurs, ils étaient nombreux à faire cette analyse. Samedi soir, ce n’est pas forcément le plus fort qui a gagné. « C’est une victoire heureuse car nous sommes tombés sur une très belle équipe des Girondins, qui a largement dominé la première mi-temps où nous avons manqué d’agressivité », admet même Guillaume Quiévy, l’entraîneur du HCV.

Les « Rouge et Blanc » prirent pourtant un très bon départ en ouvrant le score par Cousin (1-0, 6e). Le buteur maison aurait même pu doubler la mise s’il avait conclu son un contre un (8e). Bordeaux mit alors la crosse sur la balle, au contraire des Valenciennois qui eurent de grosses difficultés à sortir de leur camp. Les Bordelais, sans réussite sur petits corners (12e, 20e), butèrent sur Masson, auteur d’un double arrêt (18e).

Avant de rejoindre les vestiaires, Valenciennes concéda un but « casquette ». Lefebvre, en voulant dégager, trouva Masson sur sa route. La petite sphère roula ensuite jusqu’au but (1-1, 30e)… Les Hennuyers, contre le cours du jeu, parvinrent à reprendre l’avantage grâce à leur capitaine M. Danghin, bien placé sur un centre de Guimier (2-1, 34e).

Le second acte fut très animé, chaque formation tentant de forcer la décision. Sur PC, Baqué relança le suspense (2-2, 50e). Ce fut au tour des deux portiers de se mettre en évidence (interventions de Masson, 55e et 58e, imité par son homologue, 60e, 61e). À quelques encablures du coup de sifflet final, M. Danghin donna la victoire aux siens, sur PC (3-2, 67e). Le HCV pouvait souffler… « Je suis satisfait de la combativité, et de la victoire importante pour la suite, ajoute Guillaume Quiévy. Il faut continuer comme ça, car dans ce championnat très serré, rien n’est acquis.» C. L.